Avis de Mozaduri_17187 - Master Droits de l'Homme, Sécurité et Développement - Université Catholique de Lille

Contenu académique du programme

Moyens pédagogiques (bibliothèque, WIFI, locaux)

Les moyens pédagogiques sont satisfaisants, mais la taille de la bibliothèque est vraiment insuffisante pour accueillir toute l'Université, pas seulement la faculté. Étant la seule bibliothèque sur le campus, il est souvent très difficile de trouver une place, même si d'autres lieux sont disponibles à l'intérieur des différents bâtiments pour travailler, ce qui est appréciable. Cependant, pour les étudiants qui privilégient le calme d'une bibliothèque, cela peut être un inconvénient, d'autant plus qu'il faut alors se promener dans la faculté pour trouver un endroit où travailler, au lieu d'avoir simplement un lieu à la bibliothèque. De plus, nous n'avons pas accès à un grand nombre de grandes revues académiques, contrairement aux étudiants de la Sorbonne et d'autres établissements similaires. Cela est dommage étant donné le caractère de la formation qui se veut prestigieuse et aussi au regard du coût très élevé de l'inscription.

Qualité des professeurs permanents

Le corps professoral est majoritairement constitué de professeurs intervenants. Les intervenants sont de grands juristes et diplomates venant de grandes institutions. Ce sont tous des professionnels avec des carrières impressionnantes, mais cela ne garantit pas qu'ils soient de bons professeurs. De plus, ils sont parfois difficiles à contacter et ne répondent pas toujours aux mails, car ils sont très occupés. Leurs cours sont souvent mal structurés et peu approfondis. J'ai eu l'impression d'assister à une succession de conférences plutôt qu'à de véritables cours approfondissant les connaissances juridiques. En outre, la formation ne fournit pas de moyens clairs pour connaître les critères d'évaluation. Nous sommes souvent évalués sans connaître le barème de notation et, une fois que nous recevons les notes, il est difficile, même en le demandant, d'obtenir un commentaire ou un retour sur notre travail, rendant difficile de savoir sur quels points progresser. Certains professeurs le faisaient naturellement, mais la plupart non; dans tous les cas, c'était à la discrétion du professeur. Il y a eu tout de même quelques excellents professeurs et cours, mais cela a été très rare selon moi.

Qualité des intervenants professionnels extérieurs

Contrôle des connaissances, volume et répartition des cours, travail personnel

Il n'y a pas de coordination entre les matières. Comme indiqué précédemment, la plupart des professeurs sont des intervenants. Chaque professeur vient et nous donne une charge de lectures et d'examens (souvent 2 ou 3 par matière) comme si sa matière était la principale, ce qui est naturel et compréhensible de leur part. Cependant, le problème réside dans le fait que les responsables de la formation ne coordonnent pas ces charges de travail et n'harmonisent pas les exigences entre les différentes matières. Au premier semestre de cette année, nous nous sommes retrouvés avec plus d'une vingtaine de dates limites et 5 travaux écrits, allant de 2000 à 5000 mots. De plus, chaque semestre comprend une dizaine de matières, voire davantage, et exige que nous soyons en cours toute la journée, à la manière du système français. Cependant, nous sommes constamment confrontés à un volume considérable de lectures à effectuer, souvent demandées du jour au lendemain, voire avec seulement une semaine de préavis. La charge importante de matières, associée au nombre élevé d'évaluations et à la préparation des travaux écrits et des recherches de stages, rend souvent impossible pour de nombreux étudiants de suivre toutes les lectures. Étant donné que les cours des professeurs reposent largement sur ces lectures d'articles académiques et sont souvent axés sur des discussions, cela entrave également les échanges en classe. Il serait nécessaire de réduire le volume horaire, le nombre de matières ou le volume de lectures pour permettre réellement aux étudiants d'être assidus.